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mardi 28 mai 2013

Trek de Santa Cruz


Le trek de Sant Cruz, de 50 km dans la cordillère blanche, se fait en 3/4 jours, mais pour bien nous acclimater nous avons ajouté une rando jusqu'au lac 69 à 4800 m d'altitude, ajoutant ainsi quelques km.

Le collectivo nous emmène au depart de cette rando, à 3800 m, après 3h de route. Il faut que nous soyons de retour 5h plus tard pour attraper le minibus de 15h qui doit nous faire passer de l'autre côté de la montagne au départ du trek.
En bien meilleure forme que lors de notre première journée de rando, nous avons réussi à tenir le timing tout en profitant de ce magnifique paysage. Les dernières centaines de mètres pour arriver à notre but furent éprouvantes. Mais la récompense était là !! Un splendide joyau bleu d'une couleur saisissante nous attendait coincé entre des pics rocheux enneigés qui se perdaient dans les nuages.

Malheureusement, pas le temps de trainer, nous redescendons à vive allure, essayant d'échapper à la grêle. A 15h nous rejoignons le point de départ et 5 minutes plus tard le minibus est la. Jusqu'ici la "buena onda" est avec nous :-)
Le collectivo entame l'ascension du col, en empruntant une route de pierres creusée dans la montagne, dessinant d'interminables lacets, d'où la vue est aussi terrifiante que spectaculaire. Et çà grimpe, ça grimpe, puis le col à 4700 m s'ouvre devant nous laissant place à un nouveau paysage et à une descente aussi longue que la montée. Même à cette altitude, à peu prés la hauteur du mont blanc, il y a des arbres, des routes et... des canards?!

Arrivés dans la vallée nous partons pour une heure de marche afin de rejoindre le campement. Mais la "buena onda" nous suit toujours. En chemin nous traversons un hameau de paysans, dans lequel un p'tit bonhomme de quelques années nous fait savoir qu'une famille peut mettre son jardin à notre disposition pour y planter la tente. Il suffit de demander la permission nous dit-il.
Ayant déjà quelques km dans les pattes et la nuit approchant, nous avançons vers la maison où le jardin parait bien moelleux et où nous sommes accueillis avec de grands sourires. A peine la tente déballée, que Nelly nous propose de nous installer dans une chambre avec deux lits et de partager leur repas. Impossible de refuser ! Pour le diner nous cuisinons tous ensemble avec la grand mère. Après une soirée bien agréable à la chaleur du foyer en terre, c'est avec grand plaisir que nous nous glissons dans nos lits douillets.

Au réveil, nous nous sentons si bien dans cette petite bergerie que nous décidons de rester une journée de plus, ce qui nous obligera à réaliser le trek en 3 jours au lieu de 4. Au cours de cette journée nous aiderons Nelly, notre nouvelle amie de 22 ans, à sortir et nourrir les cochons, les ânes et les moutons, a nettoyer le jardin et enfin à ramasser des mûres pour faire de la confiture. Le midi nous aurons même l'occasion d'assister à toute la préparation, de la sélection à la dégustation, du cuy (cochon d'inde), plat typique du Pérou. Et le soir, c'est nous qui ferons la cuisine pour tout le monde avec une soupe minestrone et une omelette aux oignons, tomates et pommes de terre qu'ils ont tous adoré ! Ces bons repas sont bien différents de ceux qui nous accompagneront pendant le trek : noodles, soupes lyophilisées, et heureusement un bon fromage acheté au marché de  Huaraz.


Bien reposés, nous partons le lendemain à 7h pour notre premier jour de trek durant lequel la grêle s'est une fois de plus invitée, au moment du déjeuner. C'est sous un ciel gris et des nuages cachant les montagnes que nous devons avancer et que nous arrivons à notre campement, au bord d'un lac où nous plantons la tente à 4600 mètres d'altitude, au milieu des vaches et des taureaux. Le soir ça caille et au réveil la tente est gelée. Mais nous dormons comme des bébés dans nos sacs de couchage de haute montagne, loués à l'hôtel.

Les 150 mètres de dénivelé pour atteindre la pointe de Punta Union sont durs et raides, mais là-haut une vue époustouflante nous accueille : une large vallée bordée de montagnes culminant à 6000 mètres, parsemée de petits lacs verts et bleus nourris par des glaciers. Ici nous rencontrons un groupe de trekeurs français adorables avec qui nous discutons et qui nous donnent provisions et aspirine pour la suite du trek. 

A partir de là, nous avons deux jours pour descendre 2000 mètres de dénivelé jusqu'à Cashapampa. Nous avons eu le temps d'apprécier la végétation qui s'accroît au fur et à mesure de la descente. Il y a même des cactus à plus de 3000 mètres...
Nous arrivons en bas heureux et plein d' énergie.


  Sur ce on vous laisse, car après 5 jours de simple toilette de chat, une vraie douche s'impose !



lundi 27 mai 2013

Dos gringos en la Cordillera Blanca



Le nouveau monde, la terre d'aventure et de tous les mystères... C'est sur ce continent que commence la deuxième partie de notre voyage. Il nous a fallu un interminable trajet en avion pour rejoindre Lima, capitale du Pérou. Au total, 24 heures d'avion, deux escales, trois décalages horaire en 36 heures et le survol de la Cordillere des Andes.


On commence par passer quelques jours à Lima, pour s'adapter à ce changement de culture et s'immerger dans la chaleur latine. 




Nous dormons en dortoir dans l'atypique "hôtel espana" du centre historique, qui ressemble plus à un musée où se baladent en liberté sur la terrasse des animaux exotiques.


Le repos c'est sympa, mais y'a un moment où il faut partir pour l'aventure : la Cordillère blanche pour notre premier trek en Amérique du Sud ! Sur le trajet  pour  Huaraz, dans un super bus avec sièges méga inclinables, on a pu observer un paysage superbe : les favellas qui entourent Lima sur de nombreux kilomètres, puis le grand désert de sable qui borde toute la côte du Pérou et l'océan pacifique. Un trajet magnifique.

A peine arrivés à l'hôtel Akilpo, nous nous voyons conseiller un trek d'une journée d'acclimatation, car nous sommes à 3000 mètres d'altitude. Et nous qui venons de passer plusieurs mois au niveau de la mer, on le sent qu'on est haut, ça compresse et on s'essoufle...


Après une nuit de sommeil, nous nous levons à 6h pour prendre un transport collectif nous emmenant au début de notre trek d'acclimatation qui nous mènera jusqu'à 4500 mètres. C'est notre premier contact avec la montagne et les mamassitas, ces p'tites bonnes femmes péruviennes toutes souriantes qui portent de jolies couleurs flashy et typiques.


Mais que c'est dur de monter!! On mettra plus de temps que prévu, contraints de s'arrêter très régulièrement et de marcher très lentement pour ne pas avoir mal à la tête à cause du mal de l'altitude. On est quand même arrivés au bout, au lac à 4500 mètres. Là petit problème. Gros mal de tête pour tous les deux, qui ne s'estompe pas et au contraire s'amplifie malgré le thé à la coca que nous nous sommes fait. On est donc contraints de redescendre à grande allure pour aller manger plus bas. Mais ça ne passe toujours pas alors nos noodles avalés on continue de descendre à vive allure.

Arrivés à l'endroit où le minibus collectif devait nous récupérer, il n'y a personne. On entreprend de descendre par la route pensant qu'on allait croiser le véhicule, ce qui était une très mauvaise idée, car personne n'est venu et par la route c'était très très très long. Et voilà que, comme à chaque fois qu'on fait un trek, un orage éclate, il pleut des cordes et se met même à grêler... Au bout d'un moment, et alors qu'on est déjà trempés, on s'abrite chez une mamassita et ses deux petites puis nous repartons après qu'elle nous ait indiqué un raccourci pour rejoindre le village où nous pouvons trouver un transport.


On continue à descendre mais il fait froid et Ciçou a bien mal à la tête... Le chemin s'est transformé en rivière mais on continue d'avancer, maudissant un peu le chauffeur qui n'a pas tenu sa parole et n'est pas venu nous chercher. Puis c'est la salvation! Nous arrivons au village et là une mamassita nous dit que le "collectivo" va arriver d'une minute à l'autre... Et c'était vrai!! Nous sommes enfin dans le véhicule, complètement trempés et gelés. Et trop bien, une fois redescendus à Huaraz à 3000 mètres "seulement", le mal de crâne disparaît enfin! Qu'est ce qu'on est contents d'avoir réussi à monter jusqu'au lac et on n'en revient pas de ce qu'on a accompli car on bien dû rallonger notre parcours d'une petite dizaine de kilomètres, sous la grêle en plus :-)

Le lendemain nous faisons les préparatifs (carte, provisions, tente, équipement...) pour le trek de Santa Cruz que nous choisissons de faire en autonomie complète.




samedi 18 mai 2013

Kuala Lumpur et notre hôtel de luxe à Singapour

Après la jungle, un peu de ville! Nous débarquons à Kuala Lumpur sous la pluie et par chance trouvons vite dans Chinatown une petite guesthouse pas chère, tenue par une équipe sympathique et quelques animaux :-)
Une première petite balade pour se familiariser avec la ville nous mènera à Central market, où l'on trouve toutes sortes de trucs et babioles en tout genre pour touristes.

 
 
Kuala Lumpur sera pour nous une petite escale culturelle avec visites de temples hindou, chinois et bouddhiste, ainsi que la visite de la grande mosquée bleue qui rappelle le palais des 1001 nuits. Pour y entrer, Ciçou devra, comme le veut la tradition musulmane, se couvrir afin de ne pas exposer sa féminité aux yeux des fidèles qui pourraient se détourner de leurs prières (comme nous l'a expliqué l'imam). Bon on vous l'accorde, au final on dirait plutôt une petite vieille, la conversion n'est pas pour tout de suite...

    



Sans y monter, nous avons aussi pu admirer la célèbre KL tower, ainsi que les Petronas Towers, tours d'acier superbes et élancées, qui donnent le sentiment de faire un pas dans le futur.



Enfin, on ne peut pas vous parler de Kuala Lumpur sans évoquer le grand supermarché de Perjaya Times Square. D'abord parce qu'on a passé près d'une heure à se chercher mutuellement dans le labyrinthe des allées. Mais surtout parce que ce supermarché de plusieurs étages comporte un véritable parc d'attractions avec un grand huit qui passe au milieu des magasins et restaurants. C'est fou ! Trop cher pour qu'on teste, mais on n'a vu de nos propres yeux, ébahis !
De Kuala Lumpur, nous avons pris un bus direct pour Singapour, la ville des interdits. Il est interdit de mâcher du chewing-gum, interdit de traverser en dehors des passages piétons, interdit de fumer dans les lieux publics, interdit de faire ci,  de faire ça... Et Lolo en fera les frais à la douane. Effectivement, on ne savait pas qu'il était interdit d'importer à Singapour un paquet de cigarettes fermé. (Pas une cartouche hein! Juste un paquet fermé, a priori s'il avait été ouvert, et donc invendable c'était bon!) Résultat, il a fallu payer 7$ de taxe pour le paquet de clopes, et surtout pour le reçu à garder constamment sur soi au risque de payer une nouvelle amende en cas de contrôle. Et pour ceux qui se posent la question : oui oui, c'était quand même plus rentable de payer les 7$ plutôt que de laisser le paquet et d'en racheter un neuf dans Singapour...

A Singapour nous avons eu la chance d'être logés dans la coloc de Fabien, un ami de Ciçou, qui nous a laissé sa chambre pendant ses vacances. Quelle surprise quand on est arrivé! La chambre avec baie vitrée se situait au 36ème étage, nous faisant bénéficier d'une vue superbe, notamment lors du coucher de soleil.
La résidence comportait une super piscine, un coin spa/jaccusi et une salle de sport, de quoi nous bichonner avant d'affronter les nombreuses heures de vol et d'escales pour rejoindre le continent du Nouveau Monde.
A l'aéroport, nous avons eu le plaisir de passer un moment avec Fabien et sa copine qui revenaient des Philippines. Merci encore à tous les deux!