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dimanche 9 juin 2013

Banos : La vie au pied d´un volcan en eruption


Notre séjour en Équateur commence par Guayaquil, la capitale économique du pays. Pour nous elle n'a pas grand intérêt et nous avons surtout en tête de profiter une dernière fois de la chaleur du sable de l'océan pacifique. Ne sachant pas trop quoi faire dans cette grande ville nous sommes allés au... cinéma voir Iron Man 3 en espagnol et en 3D !!

Et maintenant vite vite la plage, direction Montanita. Cette petite station balnéaire abrite pour le temps d'un week-end les équatoriens en quête de fiesta. A la nuit tombée des petits stands font leur ouverture avec des énormes cocktails a base de fruits frais pour 2€. 
Nous rencontrons un couple d'équatoriens et de colombiens avec qui nous partageons la soirée sur la plage accompagnés d'un air de guitare. 
En journée nous profitons de l'immense océan pacifique pour nous faire bronzer (Ciçou) et jouer dans les vagues (Lolo). Le lundi, a notre grande stupéfaction, les rues sont complètement désertes, nous mettons un peu de temps à comprendre que tous les équatoriens sont retournés travailler.

On n'a pas de guide du routard d'équateur donc on choisit un peu au hasard de se rendre à Banos dans la sierra à 10h de route. Et le hasard fait bien les choses,  Banos est une ville thermale très agréable au pied du volcan Turungahua en éruption (non il ne crache pas de lave mais il est en phase éruptive). 




Nous commençons notre séjour par une balade à vélo de 15km en empruntant la route des cascades. 



En chemin nous nous payons un petit coup d'adrénaline en essayant la tyrolienne de 1025m qui surplombe un joli petit canyon. Nous parcourons ce kilomètre allongés sous un câble à la vitesse de 100km/h!

 

Les cascades se succèdent jusqu'à la plus impressionnante : El paillon del diablo. Une cascade de 60 m se jetant  l'intérieur d'un gouffre bouillonnant et un peu effrayant car nous nous en approchons en marchant sur des petits ponts suspendus.


Quand on va a Banos (w.c. en espagnol) c'est surtout pour ses "banos" d'eaux chaudes sulfurés. Et pour être chaud, c'est chaud, dur de rester dedans... Après ça, on est bien fatigués, surtout si juste avant on a apprécié un super massage d'1h et on n'a aucun mal à dormir, ou du moins... jusqu'à minuit où bimmm les murs se mettent à trembler, terrorisant Ciçou qui se jette sur Lolo : un tremblement de terre, bien plus fort que le premier du Pérou. Ici, ça n'affole personne, c' est normal pour tout le monde... sauf Ciçou!

Une autre nuit surprenante fut la soirée en boîte de nuit où nous étions les seuls gringos. C'était bien rigolo de voir cette jeunesse en action!





Banos est aussi la ville ou sont faits de bons bonbons au sucre de canne. Cette ville nous a séduit, ce pour quoi nous sommes restés près d'une semaine. Nous y avons rencontrés Kewin (le belge du groupe, il en est fier!), Eléonore, Rachelle, Yann (3 français) et Rojelio (un équatorien qui vit au sommet de la colline en face du volcan) avec qui nous avons bien sympathisé. Après une rando dans les hauteurs de Banos, nous avons passés une super soirée tous ensemble, accompagnés d'inoubliables frites belges! Le secret : la double cuisson...




1 commentaires:

  1. Toujours aussi beau: montagne, volcan, eau, cascade,... du vert, du bleu, du vert, du bleu...et toutes les couleurs sur les marchés et dans les assiettes...j'adore! Merci et gros gros bisous

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