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jeudi 7 novembre 2013

Balade à Jurassic Parc


De la Paz, direction Cochabamba où nous resterons quelques jours en raison de petits problèmes gastriques. Il nous fallait toute notre énergie pour faire ce voyage dans le temps de 65 millions d'années. Bien reposés nous partons pour le parc de Torotoro. A cette époque, le parc était habité par des géants aux dents et aux griffes acérées : tyrannosaures, velociraptaures, diplodocus, etc...
La formation géologique spectaculaire de ce site a permis de préserver des dizaines d'empreintes de ces dinosaures. Pendant deux jours notre guide Benedicto nous accompagne à la découverte de ces vestiges impressionnants au milieu d'un relief ocre et accidenté.

Sur des dizaines de mètres s'enchaînent les traces des carnivores et herbivores d'un autre temps, dans de la vase pétrifiée. A l'intérieur d'un canyon nous tombons même sur d'immenses traces de diplodocus, un herbivore d'une quarantaine de mètres de long.


Le parc abrite également une immense grotte que nous rejoignons après 10 kilomètres de marche en plein soleil. Pour atteindre le petit lac souterrain qu'elle abrite, on se faufile en rampant à travers des boyaux de roche.
Surprise, après une bonne demi-heure de descente à la lueur de la lampe frontale, nous rencontrons des habitants qui n'ont pas l'air de se soucier de notre présence et pour cause car ce sont de petits poissons blancs aveugles.


Contrairement à ce qu'on pensait, nos aventures à Torotoro ne s'arrêtaient pas là. Pour rejoindre Cochabamba, passage obligé pour notre prochaine destination Sucre, nous attendons durant plus de deux heures que le minibus se remplisse. Une fois plein, nous partons, mais pas pour longtemps... Après une heure de trajet, on tombe en panne. Le chauffeur essaie désespérément de redémarrer, mais c'est peine perdue. Nous improvisons, avec nos 5 compagnons de trajet, une petite randonnée de 10 kilomètres le long du Rio jusqu'au prochain patelin où nous espérons trouver un transport.


 La chance est avec nous. Un chauffeur de taxi (mais ici n'importe qui peut coller une étiquette "taxi" sur son pare-brise) en train de changer la roue de son break, accepte de nous conduire tous les 7 à Cochabamba. Pour Laurent et une jeune mamassita, ce sera 3 heures dans le coffre sur des sacs de citron. Quel soulagement quand la route passe enfin de la piste à l'asphalte!




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