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lundi 27 mai 2013

Dos gringos en la Cordillera Blanca



Le nouveau monde, la terre d'aventure et de tous les mystères... C'est sur ce continent que commence la deuxième partie de notre voyage. Il nous a fallu un interminable trajet en avion pour rejoindre Lima, capitale du Pérou. Au total, 24 heures d'avion, deux escales, trois décalages horaire en 36 heures et le survol de la Cordillere des Andes.


On commence par passer quelques jours à Lima, pour s'adapter à ce changement de culture et s'immerger dans la chaleur latine. 




Nous dormons en dortoir dans l'atypique "hôtel espana" du centre historique, qui ressemble plus à un musée où se baladent en liberté sur la terrasse des animaux exotiques.


Le repos c'est sympa, mais y'a un moment où il faut partir pour l'aventure : la Cordillère blanche pour notre premier trek en Amérique du Sud ! Sur le trajet  pour  Huaraz, dans un super bus avec sièges méga inclinables, on a pu observer un paysage superbe : les favellas qui entourent Lima sur de nombreux kilomètres, puis le grand désert de sable qui borde toute la côte du Pérou et l'océan pacifique. Un trajet magnifique.

A peine arrivés à l'hôtel Akilpo, nous nous voyons conseiller un trek d'une journée d'acclimatation, car nous sommes à 3000 mètres d'altitude. Et nous qui venons de passer plusieurs mois au niveau de la mer, on le sent qu'on est haut, ça compresse et on s'essoufle...


Après une nuit de sommeil, nous nous levons à 6h pour prendre un transport collectif nous emmenant au début de notre trek d'acclimatation qui nous mènera jusqu'à 4500 mètres. C'est notre premier contact avec la montagne et les mamassitas, ces p'tites bonnes femmes péruviennes toutes souriantes qui portent de jolies couleurs flashy et typiques.


Mais que c'est dur de monter!! On mettra plus de temps que prévu, contraints de s'arrêter très régulièrement et de marcher très lentement pour ne pas avoir mal à la tête à cause du mal de l'altitude. On est quand même arrivés au bout, au lac à 4500 mètres. Là petit problème. Gros mal de tête pour tous les deux, qui ne s'estompe pas et au contraire s'amplifie malgré le thé à la coca que nous nous sommes fait. On est donc contraints de redescendre à grande allure pour aller manger plus bas. Mais ça ne passe toujours pas alors nos noodles avalés on continue de descendre à vive allure.

Arrivés à l'endroit où le minibus collectif devait nous récupérer, il n'y a personne. On entreprend de descendre par la route pensant qu'on allait croiser le véhicule, ce qui était une très mauvaise idée, car personne n'est venu et par la route c'était très très très long. Et voilà que, comme à chaque fois qu'on fait un trek, un orage éclate, il pleut des cordes et se met même à grêler... Au bout d'un moment, et alors qu'on est déjà trempés, on s'abrite chez une mamassita et ses deux petites puis nous repartons après qu'elle nous ait indiqué un raccourci pour rejoindre le village où nous pouvons trouver un transport.


On continue à descendre mais il fait froid et Ciçou a bien mal à la tête... Le chemin s'est transformé en rivière mais on continue d'avancer, maudissant un peu le chauffeur qui n'a pas tenu sa parole et n'est pas venu nous chercher. Puis c'est la salvation! Nous arrivons au village et là une mamassita nous dit que le "collectivo" va arriver d'une minute à l'autre... Et c'était vrai!! Nous sommes enfin dans le véhicule, complètement trempés et gelés. Et trop bien, une fois redescendus à Huaraz à 3000 mètres "seulement", le mal de crâne disparaît enfin! Qu'est ce qu'on est contents d'avoir réussi à monter jusqu'au lac et on n'en revient pas de ce qu'on a accompli car on bien dû rallonger notre parcours d'une petite dizaine de kilomètres, sous la grêle en plus :-)

Le lendemain nous faisons les préparatifs (carte, provisions, tente, équipement...) pour le trek de Santa Cruz que nous choisissons de faire en autonomie complète.




1 commentaires:

  1. Pour Ciçou et Lolo : le diplôme des aventuriers courageux pour vos histoires toujours plus rocambolesques dans des paysages à couper le souffle....
    J'attend de vos nouvelles avec impatience.
    Bisous.

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